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Née à Kissidougou en Guinée dans une grande famille de griots, Aïssata Kouyaté est très tôt initiée aux arts du chant et de la danse. Formée au chant par El Hadj Mamoudou Kanté, directeur artistique de l’Ensemble instrumental de Guinée, elle intègre Les Ballets Africains à l’âge de 15 ans où elle perfectionne l'art de la danse et du chant traditionnels.
Deux ans plus tard, elle est engagée par Mory Kanté comme chanteuse soliste et parcourt le monde à ses côtés pendant cinq ans. Puis les collaborations se succèdent : elle chante et danse avec Mamady Keïta et son groupe Sewa Kan, Touré Kunda, Pierre Marcault et le groupe de percussions Tam Mandingue.
En 1997, elle intègre la Compagnie Georges Momboye où elle participe à de nombreuses créations chorégraphiques et musicales, telle que Djibala Groove Percussions, et entame avec la troupe une tournée en Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis, au Canada…
Son esprit d’ouverture l’amène vers d’autres univers : au début des années 2000, elle crée, avec la pianiste Lydia Domancich et le percussionniste Pierre Marcault, le trio Andouma. Chanteuse soliste, elle fusionne avec talent son art vocal issu de la tradition mandingue et le jazz. Le trio enregistre les albums Andouma en 2001 et Fantasia en 2003 et se produit sur scène dans toute la France. Ces rencontres artistiques l’enrichissent et Aïssata ne s’arrête pas là. En 2003, elle enregistre l’album Passage avec Stephan Rigert, une rencontre entre musique indienne, jazz et voix mandingues. Elle participe également à de nombreuses créations de spectacles pluridisciplinaires : avec le flûtiste breton Jean-Mathias Petri, puis avec la Compagnie du Bredin, pour le spectacle Le mystère de la météorite autour de Théodore Monod, mis en scène par Laurent Vacher.
En 2013, elle rejoint la compagnie Ballet Nimba, au Royaume-Uni, fondée par le chorégraphe guinéen Idrissa Camara.
Elle se rend au Japon plusieurs années de suite pour des tournées de concerts et de stages de danse.
Après la scène et les tournées, Aïssata se consacre à l’enseignement de la danse traditionnelle de Guinée à Paris dans le 20e : d’abord au Centre Momboye pendant près de 20 ans et depuis 2020 à la MJC les Hauts de Belleville. Elle accueille et accompagne chacun avec bienveillance à raison de deux cours par semaine, le vendredi et le dimanche.
Par sa pédagogie subtile, douce et assurée à la fois, elle sait composer avec les différents niveaux pour le plaisir et la réussite de chaque élève. Elle explique, décompose, répète les pas pour que tous puissent les reproduire et former un mouvement d’ensemble harmonieux. Sökö, Yamama, Soli, Dia, Kassa, Doundounba… les pas et les rythmes sont à chaque fois une découverte.
En 2021, Aïssata Kouyaté fonde la compagnie Kobe Na Awati et s‘entoure de danseurs et musiciens professionnels qui animent la troupe au gré des projets de création. Ils se produisent régulièrement sur scène pour des publics de tous âges et horizons culturels. Un objectif commun porte ce collectif, riche de la diversité des horizons artistiques de ses membres : faire vivre et promouvoir la danse et la musique traditionnelles africaines, et particulièrement celles de la Guinée.
L’univers d’Aïssata Kouyaté puise dans la tradition africaine pour mieux présenter l’Afrique contemporaine résolument tournée vers l’avenir et en perpétuelle évolution. Elle est une griotte des temps modernes assumant pleinement son africanité et son ouverture au monde, et la référence incontournable de la formation en danse guinéenne traditionnelle en France.